Article écrit le : 10 novembre 2013
Le cycle “suicidaire” du café, du sucre, du thé, du chocolat, du cola, du stress, du tabac
C’est le titre du paragraphe consacré au café dans mon livre papier « MAIGRIR, SYNONYME D’ÉQUILIBRE » (2001 – éditions Les Presses Du Midi).
Il dénonce le paradoxe du café qui sous couvert de stimuler en fait fatigue !
Le mécanisme hormonal est expliqué dans le paragraphe dont voici l’extrait :
« Le café est on le sait un excitant, car il engendre le processus de l’adrénaline. Mais il est aussi nocif. Par ailleurs, à bien des égards. Le sucre en général, et plus particulièrement le sucre raffiné, par son pouvoir acidifiant, est déminéralisant, l’est tout autant.
En situation de mal-être, de malaise, de stress, de fatigue, de déprime, d’anxiété, vite !, on prend un café et/ou du chocolat pour se stimuler car c’est un excitant qui envoie un message à l’hypophyse ; celle-ci fait sécréter de l’adrénaline par la médullo-surrénale. Le glycogène ou sucre de réserve contenu dans le foie se retransforme en glucose, d’où élévation de la glycémie. De surcroît, si le café est sucré, le pic hyperglycémique sera plus important. Cette élévation subite du taux de sucre sanguin déclenche la sécrétion d’insuline par le pancréas, d’où une chute de la glycémie. Cette hypoglycémie réactionnelle entraîne tout ou partie des symptômes suivants : fatigue, irritabilité, faim, impatience, nervosité, anxiété, bâillements, manque de concentration, transpiration, céphalées, travail intellectuel plus laborieux, nausées, troubles digestifs … De nouveau, pour faire face à cet état de mal-être, on reprend café, chocolat, sucre, cigarette … et le cycle repart ! C’est l’euphorie, le bien-être, le coup de fouet. Toute la journée se passe de tasses de café en carrés de chocolat ou sucrerie et ainsi de suite. De jour en jour. l’incessante répétition de ce cycle peut entraîner à terme une fatigue du pancréas et des glandes surrénales.
IMPORTANT : la fatigue sans cause objective (efforts physiques, maladie) est très souvent liée à un problème de glycémie et de déséquilibre alimentaire, en particulier chez les gens qui mangent très peu de légumes ou qui suivent des régimes draconiens. La fatigue dans ce cas sera induite par l’état de sub-carence en différents minéraux et en glucose (source principale d’énergie). Avant d’accuser le stress, la pollution, le bruit, les transports, ou vos supérieurs, analysez les repas que vous faites pendant la semaine, vous y trouverez peut-être la cause première de votre état de fatigue chronique.
De plus, comme nous l’avons déjà vu dans le paragraphe “Rééquilibration ortho-moléculaire” et le paragraphe “Nutriments”, les réactions enzymatiques, nerveuses, hormonales, etc. ont besoin d’oligo-éléments, d’acides aminés, de vitamines afin de se réaliser efficacement. Ainsi, certaines envies de manger sucré non liées à un problème psychologique d’ordre affectif peuvent disparaître par la prise d’oligo-éléments : zinc-nickel-cobalt ou zinc-cuivre (diathèse de désadaptation de Ménétrier).
D’autre part, il y a le chrome qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme du sucre en intervenant dans la synthèse de l’insuline en tant qu’élément enzymatique, mais aussi dans la synthèse de la molécule centrale d’une substance appelée “facteur de tolérance au glucose”. Donc, une carence de cet oligo-élément peut amener une diminution de votre tolérance au glucose. Dès qu’il y aura un surplus de glucose par rapport au seuil physiologique, le pancréas va sécréter une dose anormalement élevée d’insuline. Ce dosage hormonal ne sera plus en rapport avec le glucose sanguin ; cet hyper-insulinisme fera que vous allez stocker plus que cela ne devrait, d’où plus de graisses, plus d’hypoglycémie réactionnelle avec ses conséquences, plus de sollicitation pancréatique avec le risque à terme d’une faiblesse, d’une fatigue de cet organe. »
Il faut savoir que Samuel Hahnemann (1755 – 1843) décrivait déjà dans ses notes Ce paradoxe délétère du café.
Le café a un effet stimulant dans un premier temps mais il a tout autant un effet hypoglycémiant dans un second temps. Par contre, si l’effet stimulant est facilement attribué au café,ce n’est pas le cas pour son contrecoup. Donc, on reprend une tasse pour se stimuler à nouveau ! Résultat, après plusieurs tasses de café par jour pour se stimuler, on arrive à l’effet contraire : épuiser le pancréas, fatiguer l’organisme. C’est un véritable cycle délétère sournois !
CONSEIL : Essaie de ne pas dépasser 2 à 3 petite tasse de café par jour, tasse pour café expresso 5 à 10 cl.
Je parlerai encore du « piège » sournois du café dans de futurs articles…
Respecte ton corps, il te le rendra bien
A ton succès !
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