Article écrit le : 22 mai 2020
IL EXISTE UN LIEN ENTRE L’ALIMENTATION ET LE RISQUE D’AVC
Tu es bien sur le site apprenons à maigrir. Si je fais ces parallèles entre l’alimentation et diverses pathologies, c’est parce que tout est lié. C’est parce que ton alimentation ne respecte pas les cinq principes physiologiques nutritionnels fondamentaux que tu as plus de risques de provoquer divers troubles de santé dont la prise de pois voire l’obésité.
Et de la même façon, c’est en respectant ces cinq grands principes, sans pour autant faire un régime draconien, que tu réduiras ce risque !
N’hésite plus à investir dans le téléchargement des trois ebooks de la VOIE 1 « l’équilibre alimentaire » de mon concept holistique d’amaigrissement « 3 VOIES POUR MAIGRIR ».
Les cinq principes y sont expliqués, détaillés et pour chacun tu auras les listes détaillées des aliments à privilégier, à contrôler et ceux à interdire ou à ne consommer que très occasionnellement !
N’hésite pas car c’est un investissement à vie ! Ce n’est pas un régime que je te propose mais une remise en question de ton alimentation afin de te reconstruire de nouvelles habitudes alimentaires qui respecteront les cinq grands principes physiologiques nutritionnels fondamentaux !
L’article que tu vas lire, tiré de santelog.com, montre une fois de plus les effets délétères de l’alimentation sur la santé. Bonne lecture et bon enseignement…
AVC : Quels principes alimentaires pour prévenir l’accident vasculaire ?
Alors que l’AVC est la deuxième cause de décès dans le monde, ces données permettent d’y voir plus clair dans le lien entre le régime alimentaire et le risque de chaque type d’accident vasculaire cérébral. En effet, jusqu’à présent, la plupart des études ont examiné l’association entre l’alimentation et l’AVC, tous types confondus.
Cette nouvelle étude, publiée dans l’European Heart Journal et menée auprès de plus de 400.000 Européens a bien distingué AVC ischémique et AVC hémorragique.
L’AVC ischémique survient lorsqu’un caillot de sang bloque une artère qui apporte le sang au cerveau, ou se forme ailleurs dans le corps puis “remonte” au cerveau où il bloque la circulation sanguine ;
l’AVC hémorragique survient lorsqu’il y a un saignement dans le cerveau qui endommage les cellules voisines ;
environ 85% des AVC sont ischémiques et 15% sont hémorragiques.
Des fibres et des fruits contre l’AVC ischémique
Les chercheurs ont analysé les données de 418.329 hommes et femmes de 9 pays (Danemark, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède et Royaume-Uni) participant à la cohorte EPIC entre 1992 et 2000.
Les participants ont rempli des questionnaires sur leur alimentation, le mode de vie, les antécédents médicaux et les facteurs sociodémographiques, et ont été suivis pendant une moyenne de 12,7 ans.
Durant cette période, 4.281 AVC ischémiques et 1.430 AVC hémorragiques ont été recensés. Les groupes alimentaires étudiés comprenaient la viande et les produits carnés (viande rouge, viande transformée et volaille), le poisson et les produits à base de poisson (poisson blanc et poisson gras), les produits laitiers (lait, yaourt, fromage), les œufs, les céréales et les produits céréaliers, les fruits et légumes (combinés et séparément), légumineuses, noix et graines, et fibres alimentaires (fibres et céréales totales, fruits et fibres végétales).
L’étude a permis ainsi de préciser les différents aliments liés aux différents types d’AVC :
des apports plus élevés de fruits, légumes, fibres, lait, fromage ou yaourt sont liés à un risque plus faible d’AVC ischémique,
en revanche, il n’existe pas d’association significative entre des apports plus élevés de fruits, légumes, fibres, lait, fromage ou yaourt et le risque d’AVC hémorragique ;
une plus grande consommation d’œufs est associée à un risque plus élevé d’AVC hémorragique, mais non avec l’AVC ischémique.
« Le résultat le plus important est qu’une consommation plus élevée de fibres alimentaires et de fruits et légumes est fortement associée à un risque très réduit d’AVC ischémique »,
relève l’auteur principal, le Dr Tammy Tong, épidémiologiste nutritionnel à l’Université d’Oxford : « Ces données soutiennent les directives nutritionnelles européennes actuelles ».
Quelles implications ?
Il est utile d’examiner les facteurs des différents sous-types d’AVC séparément, les associations alimentaires venant se combiner avec d’autres facteurs de risque spécifiques, tels que le taux de cholestérol ou l’obésité, qui influencent aussi différemment les deux types d’AVC. D’ailleurs, les chercheurs expliquent les associations identifiées entre les différents aliments et les AVC ischémiques et hémorragiques par les effets sur la pression artérielle et le cholestérol.
Quel régime « idéal » contre l’AVC ?
Des fibres avant tout :
la quantité totale de fibres (y compris les fibres des fruits, des légumes, des céréales, des légumineuses, des noix et des graines) est associée à la plus grande réduction possible du risque d’AVC ischémique.
Chaque apport de 10 g de fibres par jour est associé à un risque inférieur de 23%.
A titre indicatif, 2 tranches épaisses de pain grillé complet fournissent 6,6 g de fibres,
une portion de brocoli environ 3 g, et une pomme environ 1,2 g de fibres.
La consommation quotidienne de fibres recommandée est de 30 à 45 g.
Des fruits et des légumes : la consommation quotidienne de fruits et légumes recommandée est de 400 g ;
dans cette étude, les fruits et légumes seuls sont associés à un risque réduit de 13% par tranche de 200 g consommés par jour.
Faire attention à sa consommation d’œufs :
chaque 20 g d’œufs supplémentaires consommés par jour semble accroître le risque d’accident vasculaire cérébral de 25%.
Si cette étude est menée sur un très large échantillon de participants vivant dans un grand nombre de pays, elle est observationnelle et ne démontre donc pas le lien de cause à effet entre le régime alimentaire et le risque d’AVC.
Elle valide néanmoins une association forte entre les groupes d’aliments étudiés et l’augmentation ou la diminution du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique ou hémorragique, en particulier lorsque ce facteur alimentaire est associé à d’autres facteurs de risque.
Source: European Heart Journal DOI :10.1093/eurheartj/ehaa007 The associations of major foods and fibre with risks of ischaemic and haemorrhagic stroke: a prospective study of 418,329 participants in the EPIC cohort across nine European countries
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