Article écrit le : 15 mai 2020
LAIT, ATTENTION DANGER ! UNE NOUVELLE PREUVE…
Le lait qui fut autrefois tant vanté est à présent décrié et à juste titre. L’Homme est le seul animal à encore consommer du lait après avoir été sevré et qui plus est, non pas du lait maternel mais du lait d’autres espèces animales… Cherche l’erreur !
Comme je ne cesse de le dire : Ce n’est pas parce que c’est comestible que c’est bon pour la santé !
La gourmandise est loin d’être compatible avec la nécessité physiologique qui est la seule vérité… CQFD !
L’article que tu vas lire, tiré de santelog.com, en est une nouvelle preuve s’il t’en fallait encore une pour te convaincre de réduire ta consommation de produits laitiers.
Il faut absolument que tu transforme les produits laitiers en aliment cadeau ! C’est-à-dire, un aliment gourmandise, pour ton plaisir, un aliment que tu vas consommer comme un cadeau, qu’occasionnellement et non plus quotidiennement !
Voici l’article :
CANCER du SEIN : Le lait de vache favorise-t-il le risque, vrai ou faux ?
De nombreuses études ont fait valoir les bénéfices des produits laitiers, notamment contre la fragilité, l’hypertension et certains troubles métaboliques même dont l’obésité et le diabète. Cette nouvelle recherche de la Loma Linda University (Californie) associe, à nouveau, la consommation de “lait laitier” à un risque accru de cancer du sein. Des données probantes, présentée dans l’International Journal of Epidemiology qui suggèrent que la consommation régulière d’un seul verre par jour peut augmenter jusqu’à 50% le risque de cancer du sein.
Cette recherche n’est pas la première à suggérer cette association entre une consommation de lait de vache et un risque plus élevé de cancer du sein. Des taux de survie inférieurs, après un cancer du sein, avec la consommation régulière de produits laitiers riches en graisses, avaient déjà été constatés par une étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute. L’auteur principal, le Dr Gary E. Fraser précise que cette nouvelle étude observationnelle fournit « des preuves assez solides que le lait laitier ou un autre facteur étroitement lié à la consommation de lait laitier sont une cause de cancer du sein chez les femmes ».
Des apports plus élevés de lait sont associés à un risque plus élevé de cancer du sein
La recherche est menée auprès de 52.795 participantes, âgées de 57 ans en moyenne, exemptes de cancer à l’inclusion et suivies pendant 8 ans.
Les participantes ont renseigné leur consommation alimentaire via 6 journaux alimentaires sur 24 heures au cours du suivi. Les données de cancer du sein proviennent des registres du cancer.
L’analyse constate :
1.057 nouveaux cas de cancer du sein recensés au cours du suivi ;
L’absence d’association claire entre la consommation d’aliments à base de soja et le cancer du sein, indépendamment de la consommation de produits laitiers ;
Une association entre des apports de lait plus élevés et le risque de cancer du sein : ainsi les consommatrices des apports de lait situés dans les 10% plus élevés présentent un risque accru de 22% vs les consommatrices d’apports dans les 10 % les moins élevés ;
les laits riches en matières grasses et allégés entraînent des résultats similaires ;
en revanche, aucune association significative n’est notée avec le fromage et le yaourt ;
substituer au lait de vache du lait de soja permet de réduire le risque de 32% ;
l’association entre consommation régulière de lait de vache et risque de cancer du sein vaut quel que soit le statut ménopausique.
Des apports plus élevés de lait sont associés à un risque plus élevé de cancer du sein, ainsi, écrivent les chercheurs « les directives actuelles (américaine) concernant la consommation de lait (environ 3 verres par jour) devraient être considérées avec une certaine prudence ». « Consommer aussi peu que 1/4 à 1/3 tasse de « lait laitier » par jour est associé à un risque accru de cancer du sein de 30%.
1 verre par jour fait augmenter le risque de 50%, 2 à 3 verres par jour, de 70% à 80% ».
Les raisons possibles de ces associations entre le cancer du sein et le lait peuvent être la teneur en hormones sexuelles du lait de vache ainsi que les protéines laitières et autres protéines animales déjà associées à des taux sanguins plus élevés de facteur de croissance analogue à l’insuline-1 (IGF-1), une protéine connue pour favoriser le risque de certains cancers. Ces données ne remettent pas en cause certaines qualités nutritionnelles bénéfiques du lait de vache, mais « celles-ci doivent être mises en regard d’autres effets plus discutables », concluent les chercheurs.
Source : International Journal of Epidemiology 25 February 2020 DOI : 10.1093/ije/dyaa007 Dairy, soy, and risk of breast cancer : those confounded milks
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