Article écrit le 06 décembre 2020.
ET SI LA COVID-19 ÉTAIT UN SIGNE, UN MESSAGE DE L’UNIVERS ?
En effet, au-delà des conséquences sanitaires directes, des comorbidités indirectes, pourquoi ne pas discerner également autre chose, plus loin ?
Le tout petit virus corona provoque une très grande crise sanitaire, économique, sociale et fort probablement sociétale ! Pourquoi ne pas en profiter, à ton échelle individuelle, pour faire le bilan et redémarrer une nouvelle vie, sur de nouvelles bases, avec une nouvelle façon de concevoir la vie, ta vie, avec de nouveaux objectifs, d’autres envies, d’autres motivations, d’autres critères ?
Reprends le fil de l’épidémie, devenue pandémie. N’aurait-on pas l’effet boomerang ? Le paradigme du capitalisme à tous crins qui s’est emballé en est arrivé à des excès délétères sur l’humanité et sur la planète. Le monde capitaliste n’a pas écouté les alertes des experts, des crises économiques, des guerres, des catastrophes climatiques, etc. Malgré ses fissures et son essoufflement et son incohérence, le capitalisme a voulu continuer. Lorsqu’on parle à un sourd malentendant qui ne comprend pas ce qu’on lui dit, on parle de plus en plus fort jusqu’à ce qu’il comprenne. Eh bien, il semblerait que c’est ce qu’a fait la vie. Se sentant menacée, en danger, elle a envoyé des signes de plus en plus forts pour interpeller les tous petits hommes que nous sommes et qui se croient grands et puissants. Comme nous n’avons pas voulu écouter ces signaux d’alerte, elle nous met face au mur de la covid-19 ! Le confinement quasi généralisé a montré par effet boomerang qu’une vie sans l’activité débridée et polluante de l’Homme dépolluait l’atmosphère, faisait revenir les animaux dans notre proche environnement, redonnait plus de vie à la nature ! De la même manière, il nous a fait prendre conscience de nos voisins, du besoin des autres, de la solidarité, de l’entraide. Encore un effet boomerang, il nous a révélé notre difficulté à vivre ensemble 24/24 h. Il a également révélé notre difficulté à créer pour occuper les longues heures de temps libre imposées par le confinement.
Beaucoup ont mal vécu cette période imposée. Beaucoup de couples ont implosés. Beaucoup ont pris cela comme une punition, une épreuve, une difficulté. Alors que cette obligation de rester confiner était une forme de repli sur soi. Cette pause dans notre vie foldingue était le moment opportun de se poser et de se poser des questions sur la vie, sur sa vie, sur le sens que l’on donne à ce que l’on fait, ce que l’on désire, ce à quoi l’on aspire au plus profond de soi.
La société s’est mise en stand-by. L’économie s’est fortement ralentie. La prise de conscience au plus haut niveau de l’urgence d’agir pour la sauvegarde de la planète s’est enclenchée. C’est la fin d’une époque et une autre est en train de s’ouvrir, de s’écrire. Il faut reformater un nouveau paradigme plus vertueux qui sera plus respectueux de la nature et de l’avenir de la planète et qui priorisera la redistribution de la richesse plutôt que sa concentration comme jusqu’à aujourd’hui. Si l’humanité a mis elle-même un « pied » dans la tombe, il lui reste un « pied » encore bien ancré sur la terre. Et l’intelligence humaine peut encore avoir une prise de conscience planétaire qui s’aidera de ce « pied » valide pour sortir l’autre « pied » de la tombe… L’humanité l’a prouvé maintes fois au cours de sa très longue histoire. Faisons en sorte, tous ensemble et tous unis par un même respect, qu’elle en soit encore capable aujourd’hui !
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