Article écrit le : 14 mars 2014

Attention au régime hyperprotéiné sans glucides !

Il ne faut pas oublier qu’une alimentation à charge glycémique élevée entraîne une hausse des taux d’insuline et d’inflammation silencieuse.
Mais il faut savoir aussi qu’une alimentation à charge glycémique extrêmement faible peut tout autant aggraver l’inflammation silencieuse et les maladies chroniques, mais pour des raisons différentes.

Lorsqu’on suit un régime hyperprotéiné, donc à charge glycémique très faible, l’organisme ne tarde pas à tomber dans un état anormal appelé cétose.
La privation de glucides alimentaires fait que le foie manque de glycogène (réserve de glucides) pour métaboliser complètement les gras en eau et en dioxyde de carbone.
Cette carence en glycogène hépatique altère le métabolisme normal des graisses et oblige le foie à produire des corps cétoniques anormaux, qui circulent dans le sang.
Cette situation anormale pousse l’organisme à augmenter les mictions pour évacuer les corps cétoniques. Il faut savoir que l’organisme évacue également d’autres composés alimentaires de la même façon, comme la caféine et le phosphore contenus dans les boissons gazeuses.
Donc, une bonne part du poids perdu grâce aux régimes à charge glycémique très faible s’explique par la perte d’eau et non de gras.

Le véritable danger d’un régime hyper protéiné, à charge glycémique faible, vient des troubles hormonaux qu’il déclenche.

En premier lieu, le cerveau a besoin d’une certaine quantité de glucose pour fonctionner correctement et il fait en sorte de monopoliser cette substance vitale. Le cerveau n’occupe que 3 % de la masse du corps humain et pourtant, il consomme plus de 70% du glucose sanguin ! Ceci explique pourquoi, lorsque la glycémie devient trop faible, le cerveau cesse de bien fonctionner et se met en mode panique. Il déclenche l’alerte par l’intermédiaire d’une hormone, le cortisol, pour exiger la conversion de la masse musculaire en glucose. Ce processus, appelé la néoglucogenèse, n’est pas très efficace, mais il fonctionne à court terme.

Durant les six premiers mois où l’organisme est soumis à un régime hyper protéiné, très faible en glucides, il perd plus de poids qu’un organisme qui suit un régime faible en gras et riche en glucides.
Toutefois, au-delà de six mois, un tel régime pauvre en glucides entraîne dans l’organisme des changements métaboliques adaptatifs délétères.
Par exemple, les adeptes de ce régime cessent souvent de maigrir et, même s’ils continuent de restreindre leur consommation de glucides, ils commencent à reprendre le poids qu’ils ont perdu. Ce n’est pas parce qu’ils trichent, mais parce qu’ils commencent simplement à subir les effets d’une sécrétion excessive de cortisol, devenue nécessaire pour fournir au cerveau des quantités suffisantes de glucose.
Mais il ne faut pas oublier que le cortisol en quantité excessive augmente l’insulinorésistance et transforme les cellules adipeuses en véritables aimants à corps gras. Le poids perdu finit par être repris.

Résultat : Une perte de poids pendant les six premiers mois et la reprise du poids au cours des six mois suivants.

Les bons glucides (fruits et légumes) sont favorables à la santé car ils ont une charge glycémique peu élevée.
En revanche, les mauvais glucides (grains et féculents) ne le sont pas parce qu’ils ont une charge glycémique élevée.

N’oublie pas qu’à charge glycémique égale, les bons glucides fournissent beaucoup plus de vitamines, de minéraux, de fibres et de composés phytochimiques indispensables.

Respecte ton corps, il te le rendra bien

A ton succès pour maigrir naturellement et durablement !

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