Article écrit le : 12 décembre 2016
L’hormone insuline pour le meilleur et malheureusement le pire !
L’hormone insuline est sécrétée par les îlots de Langerhans du pancréas. Elle permet aux cellules d’utiliser et de stocker l’énergie du sucre. Elle diminue le taux de sucre dans le sang. Pour équilibrer et contrôler cet effet de l’insuline, l’adrénaline, le glucagon et l’hormone de croissance augmentent le taux de sucre dans le sang.
L’organisme tire principalement son énergie de ce que l’alimentation lui fournit et en particulier du sucre.
Les hydrates de carbone sont donc la source principale d’énergie du cerveau et des muscles. Pourtant, paradoxalement, pour un élément aussi vital, l’organisme ne tolère pas une grande variation de la glycémie. Il doit impérativement réguler ses apports d’énergie en maintenant le taux de sucre sanguin dans des limites strictes. La valeur de base de la glycémie à jeun est comprise entre 0,7 et 1,1 g/L (3,8 à 6,1 mmol/L).
La glycémie est le taux de glucose dans le sang. Ses valeurs changent d’un moment à l’autre de la journée, en fonction de l’alimentation, de l’activité physique et même des émotions.Il faut se rappeler qu’une activité physique intense est plutôt hypoglycémiante alors qu’une émotion forte est hyperglycémiante.
Lorsque l’on mange du sucre ou des aliments qui sont transformés en sucre par la digestion, comme le pain, les pommes de terre, les pâtes ou le riz, etc, le pancréas sécrète de l’insuline pour permettre l’utilisation de cet apport de sucre et éviter qu’il ne reste en excès dans le sang.
L’importance de cette sécrétion dépend de l’index glycémique ou de la charge glycémique de l’aliment ingéré. L’insuline, comme une clé dans une serrure, permet alors au sucre d’entrer dans les cellules, particulièrement celles des muscles et du tissu adipeux.
Dans le cas contraire, quand le sucre sanguin vient à manquer, le pancréas va sécréter le glucagon, une hormone glycémiante. Grâce à cette hormone l’organisme va extraire du glucose de ses réserves de glycogène qui est stocké dans le foie et les muscles et va mobiliser ses réserves de graisses pour les besoins énergétiques de tous les autres tissus. En même temps, la sensation de faim est déclenchée comme un ordre pour reconstituer les réserves.
- L’insuline nous permet de stocker de l’énergie
Le sucre absorbé au cours d’un repas est utilisé de plusieurs façons :
Premièrement, les organes (cerveau, cœur, muscles, etc.) en consomment une partie.
Deuxièmement, le sucre excédentaire est stocké au niveau du foie et des muscles sous forme de glycogène.
Troisièmement, si le sucre reste toujours excédentaire dans le sang, l’insuline le transforme en graisse sous forme de triglycérides pour le stocker dans les adipocytes (cellules graisseuses).
Par ailleurs, non seulement l’insuline favorise le stockage des graisses, mais elle empêche aussi leur destruction. Pour exemple, les Américains n’ont cessé de diminuer la part des graisses dans leur alimentation, et pourtant l’obésité n’a fait qu’augmenter. La cause probable étant qu’ils ont remplacé les graisses par ces glucides modernes, qui provoquent un pic hyperglycémique après leur ingestion.
- Les sucres et l’appétit
Des études montrent que les sucres ne se contentent pas de nous faire grossir, ils stimulent aussi notre appétit. Plus l’index glycémique ou bien la charge glycémique des aliments est élevé, plus on sécrète d’insuline plus on a faim et plus on mange !- Des chercheurs ont voulu comparer la sensation de faim chez des adolescents obèses après un petit déjeuner et un déjeuner à index glycémique, soit élevé, soit bas. Entre les repas, des mesures ont permis de quantifier les modifications métaboliques et hormonales.
Les chercheurs se sont aperçus que la réponse insulinique était nettement supérieure avec des repas à index glycémique élevé. De même, la sensation de faim s’est fait ressentir beaucoup plus tôt et la prise de nourriture a été anticipée de plus de trois quarts d’heure. - Des chercheurs ont suivi des personnes qu’ils ont réparties en trois groupes.
Ces personnes ont pris un repas riche en aliments à IG respectivement élevé pour le premier des groupes, moyen pour le second et faible pour le troisième. Ils ont ensuite observé leur comportement alimentaire. Les résultats obtenus se passent de commentaires.
Après un repas riche en aliments à IG élevé, la prise volontaire de nourriture était supérieure de 53 % à celle qui suivait un repas comportant des aliments à IG moyen et de 81 % lorsque le repas comprenait des aliments à faible IG !
- Des chercheurs ont voulu comparer la sensation de faim chez des adolescents obèses après un petit déjeuner et un déjeuner à index glycémique, soit élevé, soit bas. Entre les repas, des mesures ont permis de quantifier les modifications métaboliques et hormonales.
- L’hyperinsulinémie
Pour assimiler le glucose, le pancréas sécrète de l’insuline.
Dans des conditions « normales », la quantité d’insuline sécrétée correspond exactement à la quantité nécessaire pour faire redescendre le glucose présent dans le sang à un taux normal. Les ennuis commencent lorsque l’insuline est sollicitée en excès. Et c’est souvent le cas lorsque l’on abuse des glucides à index glycémique élevé ou bien à charge glycémique élevée pendant une longue période.L’insuline qui est l’hormone du stockage fait entrer le sucre dans les adipocytes puis le transforme en graisse.
L’hyperinsulinémie va provoquer une accélération du processus qui consiste à fabriquer et à stocker de la graisse à partir du glucose et des triglycérides. Ceci conduit, à terme, à la prise de poids.
- L’insuline, hormone de survie
Aux premiers temps de l’humanité, l’insuline a permis à l’homme d’anticiper les périodes de famine, imposées par un climat capricieux, en favorisant le stockage des graisses en période d’abondance. Ainsi, lorsque les sources de nourriture se faisaient rares, l’organisme pouvait compenser en utilisant l’énergie qui avait été prudemment réservée. Il est probable que seuls les individus capables de stocker suffisamment de graisses et d’en dépenser le moins possible purent ainsi survivre aux privations voire aux famines des années de vaches maigres, et donner naissance à tous nos ancêtres qui de génération en génération nous permettent d’être ici aujourd’hui
4.1 Qu’en est-il de nos jours ?
L’héritage que nos ancêtres nous ont laissé, cette aptitude à faire des réserves pour prévenir des lendemains difficiles n’a désormais plus grand sens. Nous sommes aujourd’hui confrontés à une offre alimentaire pléthorique soigneusement orchestrée par une publicité très efficace. La faim ne justifie plus la prise alimentaire.
Ces changements, qui ont commencé dès que les hommes se sont sédentarisés, sont trop récents et ont été bien trop rapides pour que l’organisme humain ait eu le temps de s’adapter.
C’est en grande partie grâce à l’insuline que l’homme a pu survivre pendant les milliers d’années où les ressources alimentaires disponibles étaient limitées et l’activité physique intense.
Pour que nos gènes adoptent ces bouleversements, qu’ils se plient à ces nouvelles habitudes de consommation, il faudra bien plus encore que les quelques milliers d’années qui se sont écoulées depuis l’apparition de l’agriculture et l’abandon progressif du comportement chasseur-cueilleur. Alors pour l’instant, ce sont ces gènes qui continuent de nous dicter nos besoins nutritionnels et ils s’accommodent bien mal, entre autres, de cette abondance des sucres raffinés qui forment désormais le socle de l’alimentation de l’Homme moderne.Lorsque l’insuline est sollicitée en excès, les ennuis commencent pour la ligne bien sûr mais aussi pour le pancréas, le cœur et les artères. Autrement dit, le diabète, l’infarctus, l’hypertension artérielle !
Lorsque l’hyperinsulinémie devient chronique, l’organisme ne réagit plus aussi bien aux sollicitations de l’insuline. Les adipocytes (cellules graisseuses) deviennent progressivement insensibles à l’insuline et répondent de moins en moins à cette hormone. C’est l’insulinorésistance. Le sucre ne pouvant plus pénétrer dans les cellules, il s’accumule dans le sang. Le pancréas va alors vouloir fabriquer toujours plus d’insuline pour faire baisser cette hyperglycémie et contourner ainsi cette résistance des cellules, au risque de s’épuiser progressivement Le diabète n’est pas loin.
CONCLUSION
La bonne gestion de la glycémie afin d’éviter le plus souvent possible les pics d’hyperinsulinémie et conséquemment l’insulinorésistance est la clé de toutes les clés pour maigrir naturellement et durablement !
Pour améliorer, réduire, réguler, éviter cela, tu trouveras toutes les informations utiles dans le livre numérique « l’alimentation à index glycémique bas » de la VOIE 1 « l’équilibre alimentaire » de mon concept holistique « 3 VOIES POUR MAIGRIR ».
Cet ebook comporte trois parties :
1. l’équilibre acido-basique
2. l’index glycémique et la charge glycémique
3. les aliments antioxydants ou anti-radicaux libres
RARE : Tu y trouveras également un tableau vraiment très complet des aliments avec leur index glycémique, leur charge glycémique et la quantité de sucre.
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